La pharmacie de charité
Dès 1770, J.F. Oberlin crée dans son presbytère une pharmacie de charité au sein de laquelle il délivre gratuitement des remèdes et des plantes médicinales à ses paroissiens.
Cette pharmacie est établie selon les principes de Simon André Tissot exposés dans la publication «Avis au peuple sur sa santé (1761)». L’ensemble des remèdes proposés par le pasteur s’accompagne de conseils relatifs à l’hygiène et à l’alimentation. Il administre également lui même des saignées et des lavements. Dès 1800, cette pharmacie permet la diffusion de la vaccination contre la variole. Dix ans plus tard, elle est diffusée dans les autres campagnes
alsaciennes.
Attention, ces remèdes ne sont pas des prescriptions médicales, ils peuvent être dangereux.